Topolino
est un artiste sétois (en Occitanie) qui s’intéresse aussi à d’autres rivages. Après la Californie, le Japon ou l’Italie, il a décidé de visiter le Haut Aragon et le Royaume des Mallos.
Et quand Topo visite, il dessine.
La première fois que j’ai vu son travail j’ai été frappé par le fait que, même lorsqu’il s’agit de représenter les plus grands monuments aragonais, du Pilar à Canfranc en passant par Loarre, son regard est différent de celui du courant des mortels. L’angle de vue, l’éclairage, le choix des détails ou au contraire les simplifications donnent un sens nouveau à des sites pourtant banalisés par la communication touristique.
Mais le plus surprenant pour moi ce fut la façon dont il a traité ce que j’appelle les paysages du quotidien. Sous le trait de son feutre noir des sujets en apparence ordinaire prennent soudain vie et racontent une histoire poétique de nos villages, de nos champs et de nos montagnes.
Nous habitons un territoire magique et je suis persuadé que cette magie opère tout autant auprès de ceux qui habitent le Haut Aragon que de ceux qui n’y sont jamais venu. C’est la raison pour laquelle j’ai jugé préférable une édition bilingue du livre, rendue possible grâce à l’efficace collaboration de l’éditeur français Jean-Renaud Cuaz. Qu’il soit remercié ici pour son inestimable contribution, ainsi que Marc Lugand, l’auteur des textes qui accompagnent chacun des dessins, et aussi les membres de l’association ZIDMA qui on assuré la traduction en espagnol.
Ami lecteur, je vous souhaite un bon voyage dans le Haut Aragon de Topolino.
