

EDWARD S. CURTIS | DOROTHEA LANGE | ANSEL ADAMS
Trois regards sur les États-Unis d'Amérique de 1900 à 1945
Du 2 au 31 août
La Cure à Aumessas
Le documentaire photographique révélateur de la culture amérindienne menacée et de la vie quotidienne de la Grande Dépression aux camps d’internement californiens. Trois des plus grands portraitistes de l’histoire moderne des États-Unis illustrèrent la période charnière 1900-1945.
Edward S. Curtis captura la culture des peuples natifs et leur résistance pour sa sauvegarde. Celui qu’ils nommèrent l’Attrapeur d’Ombres eut le temps de saisir sur plus de 50 000 images la beauté d’un monde à jamais disparu.
Le portrait d’une Migrant Mother entra lui aussi dans l’éternité. C’est le plus célèbre de Dorothea Lange et le plus connu du programme de la Farm Security Administration (FSA). Cette image, prise avec 5 autres clichés en février 1936, représentant Florence Owens Thompson et ses enfants, est devenue le symbole de la Grande Dépression aux États-Unis. Elle participa à infléchir l’opinion publique et promouvoir le New Deal du président Franklin Roosevelt. En 2003, le magazine Life a listé la photo Migrant Mother parmi les 100 photographies qui ont changé le monde.
Les camps d’internement après la débâcle de Pearl Harbour ont rassemblé à partir de 1942 quelques 110 000 ressortissants américains d’origine japonaise. L’année suivante, Ansel Adams documenta le plus célèbre des camps, Manzanar, au nord de Los Angeles. Celui qui deviendra l’un des photographes américains les plus réputés y saisit la vie quotidienne des prisonniers sur plus de 200 portraits à la chambre 4x5. Les quelques paysages qui émanent de ce travail préfigurent son œuvre future.
Vernissage : samedi 2 août à 18h
Projection-rencontre Cédric Gerbehaye : vendredi 29 août à 18h
Entrée libre du vendredi au mardi de 15h à 19h, fermé mercredi et jeudi
ImageSingulières
Association CéTàVOIR
Contact 06 85 20 41 66
La Cure
7 rue Tra l’église, Aumessas

Pierre Soulages. La rencontre.
Jusqu’au 4 janvier 2026
Musée Fabre à Montpellier
Cette rétrospective célèbre les 20 ans de l’exceptionnelle donation de 20 toiles par
Pierre Soulages et son épouse Colette. Le peintre de l’outrenoir s’étant un jour égaré avec une outrancière peinture blanche, il s’en fallut de peu que le public ne l’ignore. Colette l’avait surpris ce matin-là, dans un geste de folie, à broyer du blanc. Elle parvint peu après à l’empêcher de détruire ce qui allait devenir le mouton noir de son œuvre caractéristique — Il ne travailla qu’une matinée au blanc — des dernières décennies de sa production. Sont donc rassemblées quelques 120 œuvres, ses 2 derniers noirs et ce fameux blanc inédit. Le titre de l’exposition,
La Rencontre, s'explique du fait que ses tableaux voisinent et dialoguent avec ses prédécesseurs Rembrandt, Zurbaran, Le Lorrain, Courbet, Cézanne, Mondrian… ses contemporains Hartung, Zao WouKi, Michaux… et son amie Pierrette Bloch.
Horaires d’été : du mardi au dimanche 10h-18h
Tarif 12 €, réduit 9 €
Visites guidées du mardi au samedi à 15h, les dimanches à 11h15
Tarif 15€, réduit 10,50€ (durée 1h30)
Visites familles tous les mercredis, vendredis et samedis
Tarif 7€
Tarif entrée musée 9 €
Quelques œuvres de l’exposition
Contact 04 67 14 83 00
Musée Fabre
39 rue Bonne Nouvelle, Montpellier

Festival de Prades Pablo Casals
Jusqu’au 8 août
Abbaye St-Michel de Cuxa à Prades
Si les créateurs illustres ont pour tombeau la terre entière, c’est à Prades, petite ville de la Catalogne française au pied du Canigou et désormais l’une des capitales de la musique de chambre, que plane l’âme de Pablo Casals, le plus grand violoncelliste de tous les temps. Fidèle à l’esprit de son créateur, le Festival de Prades propose, à côté des grands chefs-d’œuvre de la musique de chambre, la découverte de répertoires moins connus, classiques ou contemporains. Il accueille chaque année des solistes mondialement reconnus. Sans doute l’un des plus anciens festivals existants, il est l’un des plus novateurs dans la recherche de répertoires et de nouveaux talents.
Écrin du Festival Pablo Casals, l’abbaye de Cuxa tire son origine de l’abbaye de Saint-André d’Eixalada, située plus haut dans la vallée de la Têt, et fondée vers 840. À l’automne 878, une crue terrible détruisit le monastère (situé tout près du lit de la rivière, à l’emplacement de sources chaudes déjà connues dans l’Antiquité), et contraignit les moines à se réfugier ailleurs. La communauté se transféra à Cuxa, où se trouvait une église dédiée à saint Germain.
Contact
04 68 96 33 07
contact@prades-festival-casals.com
Abbaye St-Michel de Cuxa
33 rue de l’Hospic, Prades

281e édition des Fêtes de la Saint-Louis
Du 21 au 26 août
Cadre royal à Sète
Pas moins de 10 invités d’honneur pour cette 281e édition de la Saint-Louis. Moultes hommages donc mais aussi chapelets de défilés, joutes à n’en plus jeter, processions d’animations en tous genres… Le tout bien arrosé. C’est toute l'histoire de l’île singulière qui sera à l’honneur pendant 6 jours. Ce raout aoutien plus festif que jamais existe depuis la création du port de Sète, le 29 juillet 1666, qui accueillit ce jour-là son premier tournoi de joutes languedociennes. Les 10 invités d’honneur ont tous remporté au moins un Grand prix de la Saint-Louis ces 50 dernières années. Ils ont chacun incarné des qualités du jouteur qui perpétuent la tradition.
Robert Bancilhon dit
Titouille (1974, 75)
André Lubrano dit
le Pharaon (1978, 87)
Christian Caselli dit
le Docker (1989)
Jacques Noguet dit
le King (1994, 2004)
Mickaël Arnau dit
Michke (2006)
Olivier Soula dit
le Volcan (1998, 2010)
Aurélien Evangélisti dit
le Patron (2001, 02, 05, 06, 08, 11, 12)
Sébastien Abellan dit
le Papillon de nuit (2003, 19)
Benjamin Arnau (2022)
Simon Caselli dit
SmoothDiouf (2017, 23)
À l’ouverture des Fêtes de la Saint-Louis 2025, Le Grand Livre des Joutes sera offert aux Présidents des sociétés sétoises de joutes lors d’une cérémonie municipale.

Objets de mémoires, Exposition citoyenne
Jusqu’au 20 février 2026
Camp de Rivesaltes à Salses-le-Château
Conçue pour les dix ans du Mémorial du camp de Rivesaltes, l’exposition Objets de mémoires est une immersion dans le monde d’objets, d’images, de témoignages et de récits qui sont aujourd’hui les traces qu’il nous faut suivre pour pénétrer l’histoire du camp. Sorti de terre en 2015, au beau milieu de l’ancien camp de transit et d’internement, le Mémorial remplit haut la main son devoir de transmission à travers une programmation qui fait la part belle à la création contemporaine. La plasticienne Nicole Bergé et 10 citoyens volontaires se partagent la construction de cette double exposition mettant en scène images, objets, témoignages et récits en lien avec la mémoire du site. Présente dès l’origine du projet de Mémorial, l'artiste plasticienne arpente depuis 25 ans ces étendues désolées ramassant sous ses pas les déchets rejetés par l’Histoire du camp qu’elle trie et met en scène dans des installations d’une grande force d’évocation. La seconde partie de l’exposition est le fruit d’un travail collectif et participatif. Dix citoyens volontaires ont sélectionné dans les collections une quarantaine d’objets et les ont mis en scène.
Contact 04 68 08 39 70
info@memorialcamprivesaltes.fr
Mémorial du Camp de Rivesaltes
Avenue Christian Bourquin, Salses-le-Château

Rodin Bourdelle, corps à corps
Jusqu’au 19 octobre
Musée Ingres Bourdelle, Montauban
Une confrontation fertile pour l’ainé des sculpteurs, le maître et devancier, autant que pour le benjamin, l’apprenti. Tour à tour les plus célèbres de leur temps, ils attendaient ce corps à corps, retrouvailles qui n’avaient jamais été organisées. Plus de 170 œuvres (sculptures, dessins, peintures, photographies et archives) revisitent les étapes de leur relation faite d’abord de l’admiration du jeune Antoine Bourdelle (1861-1929) à l’égard du magister Auguste Rodin (1840-1917), de 21 ans son aîné. Rodin soutient Bourdelle qui lui taille la pierre, 15 années à dégrossir ses marbres. Sur Rodin, Bourdelle écrit à pleines mains. De Bourdelle, Rodin vante l’ouvrage et claquemure l’histoire de la sculpture du XIXe siècle, laissant à son postulant le soin de l’ouvrir vers l’avenir. Chez l’un comme l’autre, refus du naturalisme et de la vraisemblance, retour aux sources de l’antique et de la matière première, expressionnisme du modelé, esthétique du fragment. Et une volonté commune d’épure qui ouvre la voie à une abstraction qui piétinait d’impatience.
Plein tarif 10€, tarif réduit 5€
Ouvert tous les jours sauf le lundi
Du mardi au dimanche 10 h-19h
Jeudi 10h-21h
Contact 05 63 22 12 91
museeingresbourdelle@ville-montauban.fr
Musée Ingres Bourdelle
19 rue de l'hôtel de ville, Montauban

Musiques sacrées, musiques du monde
Jusqu’au 31 août
Abbaye de Sylvanès
Une 48e édition dédiée aux grands œuvres chorales sacrées d’Occident. Le Festival de musiques sacrées - musiques du monde, invite le public à un voyage musical, un aller-retour vers la paix et l’espérance. L’excursion convie des musiciens de Mongolie, d’Inde, du Tibet, des Balkans, d’Ukraine, d’Italie… Et se déroule dans l'église abbatiale ou en extérieur, dans l’ancienne aire du cloître d’une ancienne abbaye cistercienne fondée en 1136. Haut lieu de culture et de spiritualité, son nom d’origine serait Salvanes selon Frédéric Mistral.
Vendredi 1er août : Salvatjonas, musiques occitanes
Samedi 2 août : La Voix du Tibet, chants sacrés traditionnels
Dimanche 3 août : Les Jardins de Lumière avec Les Itinérantes, création du festival
Dimanche 10 août : Duplessy & The Violins of the World
Plus d’infos sur Sylvanès, Centre culturel de rencontre
Contact 05 65 98 20 20
Abbaye de Sylvanès
Proposer cette rencontre à bord de l’Amadeus ne pouvait être plus idoine à l’auteur, son Concours de pêche ayant pour décor le quai de la République, à un jet de ligne où est amarré l’ancien morutier. Loris Chavanette, historien, dédie ce conte humaniste mêlant l’humour au tragique à son ami Toto Neige, à l’origine de ce roman, ainsi qu’à tous ces clochards célestes sans lesquels il manquerait quelque chose au monde.

Manouch’Muzik Festival
Du 14 au 17 août
Mazères
2025 marquera l’anniversaire des 10 ans du
Manouch’Muzik Festival organisé par l’association Les Amis du Swing. Voyage au cœur des musiques nomades, jazz manouche, rumba catalane, musique des Balkans… Jusqu’au flamenco avec
Tomatito, l’un des maîtres du style andalou. Pas moins de 52 concerts sont programmés, dont 47 accessibles gratuitement aux festivaliers. En clôture, le festival offrira une Gypsies battle de jazz manouche : feu d’artifice sonore d’improvisations et de virtuosité, où guitares et violons se défieront sur scène dans un final en apothéose. Le festival Off sera lui aussi très attendu durant ces 4 jours.
Chalet Pasteur, Mazères

Alechinsky sur papier
Jusqu’au 4 janvier 2026
Musée Pierre-André Benoit à Alès
Dernier survivant du mouvement CoBrA, Pierre Alechinsky, né en 1927 à Bruxelles, se voit obligé, enfant gaucher, à écrire de la main droite. La gauche, les éducateurs la lui laissent pour les travaux de moindre importance, le dessin. Usage de l’encre et du pinceau chinois, graphisme proche de la calligraphie, fascination pour le papier, réemploi de documents d’archives, jalonneront 8 décennies de création artistique. Après la dissolution du groupe CoBrA, dont il perpétue la spontanéité, le rejet de l’abstraction et du réalisme socialiste — CoBrA, c’est mon école, a-t-il pu dire — Pierre Alechinsky s'installe à Paris, où il côtoie les surréalistes.
Le peintre a entretenu avec l'imprimeur et éditeur Pierre-André Benoit une fructueuse collaboration qui a donné lieu à 22 éditions de livres d'artiste. En 1965, il crée son œuvre la plus célèbre Central Park, avec laquelle il inaugure la peinture à remarques marginales, inspirée des comic books, où l’image centrale est encadrée d’une série de vignettes destinées à en compléter le sens. « L’exposition est composée de presque 200 œuvres de sa collection personnelle, énonce Carole Hyza, directrice des musées d’Alès agglomération et conservatrice en cheffe du patrimoine. Il s’agit d’une carte blanche, c’est donc Pierre Alechinsky lui-même qui a sélectionné les œuvres, qui les a regroupées et qui a imaginé la scénographie ».
Ouvert du mardi au dimanche 10h-13h et 14h-18h
Contact 04 66 86 98 69
Musée bibliothèque Pierre-André Benoit
52 montée des Lauriers, Alès

Les soirées folles
Jeudis 7 et 21 août
Mardi 9 septembre
Château Laurens à Agde
Gatsby le Magnifique vous invite à son feu d’artifice au Château Laurens, un verre à la main, un concert et si le cœur vous en dit, un charleston. À défaut de la côte de Long Island, c’est sur les berges intimistes et poétiques du fleuve Hérault que vous êtes conviés pour un voyage dans les années 20… 1920. Au coucher du soleil, une dégustation et une rencontre avec des amoureux du vin précèderont une soirée rythmée aux trépidations des Années folles avec l’orchestre Belle Isle Swing et ses danseurs. Un pur moment de bonheur à savourer, sans Jay Gatsby toutefois, qui suivra vos dandinements depuis sa fenêtre.
Réservation obligatoire
Plein tarif : 60€ par personne
Le tarif inclus : la visite guidée, un verre de vin au choix, une assiette de tapas de produits locaux et un concert dansant.
Non inclus : les consommations supplémentaires
inclus visite guidée, 1 verre de vin, 1 assiette de tapas, un concert dansant
Visites du mardi au dimanche 9h-18h30
Billetterie
Contact 09 71 00 53 00 du mardi au dimanche 10h-13h et 14h-17h
info.chateaulaurens@ville-agde.fr
Château Laurens
Domaine de Belle Isle
Avenue Raymond Pitet, Agde

Directeur de la publication : Jean-Renaud Cuaz
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